Femme journaliste en RDC: Comment atteindre le pinacle?

En République Démocratique du Congo, le métier de journalisme est très prisé par la gent féminine. Plusieurs femmes occupent les médias. On note aussi dans les écoles de journalisme, à l’instar de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information  et Communication (IFASIC), une affluence de la gent féminine au détriment de la gent masculine.           Une affluence qui n’impacte pas positivement au niveau de la pratique du métier sur terrain, particulièrement, dans le secteur de la presse-écrite. Selon les enquêtes réalisées par l’Association Congolaise  des Femmes Journalistes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE), le secteur de la presse imprimée est peu prisé par les femmes.         Et c’est juste un petit nombre qui occupe les postes de responsabilité, notamment, directrice de production, rédactrice en chef, cheffe de rubrique ou desk, secrétaire de rédaction. Un constat amer, certes. Mais qui n’a pas laissé l’ACOFEPE, s’arrêter à ce  niveau. La réflexion a été poussée pour trouver le mobile de la dite faiblesse.     

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Une vue des apprenantes de la formation gestion éditoriale et Journalisme web suivie en Juin 2020

       

A en croire, la présidente de l’ACOFEPE, Grâce Ngyke Kangundu, formatrice en gestion éditoriale et  journaliste de la presse-écrite de carrière, il ne s’agit aucunement de l’incompétence qui soit à la base de ce faible taux de femmes dans le secteur et de leur quasi absence au niveau de postes de décision au sein des rédactions.         

Elle attribue ce déséquilibre au manque avéré de la passion et de la prise de conscience dans le chef de plusieurs femmes qui embrassent le métier de journalisme, particulièrement, dans le secteur de la presse imprimée.         

Pour la journaliste et formatrice Grâce Ngyke, la passion et la prise de conscience restent sans nul doute les clés pour atteindre le pinacle ou le sommet dans n’importe quel secteur, surtout dans celui du journalisme imprimé.              La passion est une affection très vive, quasi irrésistible qu’on éprouve pour une chose. Et cette affection pousse à s’accrocher de la chose coût que coût.  Une femme qui aspire à être journaliste de la presse-écrite, remplie de passion, va manifester bien entendu, un amour exagéré, aveugle du  métier et du secteur, peu importe les préjugés, les difficultés, les  situations roses ou noires inhérents à tout domaine. La passion sera ainsi cette force qui lui permettra d’atteindre l’objectif.          Une autre clé est la prise de conscience. On doit savoir ce qu’on est, qu’est-ce qu’on veut, qu’est-ce qu’on fait et quel but on veut atteindre?    

C’est la prise de conscience qui suscite la révolution intérieure résultant souvent à une prise sérieuse d’une décision. Ou encore, elle éveille la conscience. La prise de conscience rend disponible et ordonné. Elle  permet qu’on  agisse en toute responsabilité et régularité.       

De ce qui précède, rien alors ne peut arrêter ou rendre faible, improductive ou inactive une femme qui choisit le métier de journaliste et le secteur de la presse-écrite. Elle atteindra son objectif, selon la perception de la présidente de l’ACOFEPE,  jusqu’à devenir femme journaliste de la presse imprimée. Et fera partie des autres femmes  Comme dans les autres domaines où on trouve les femmes médecins, juristes, mécaniciennes, pilotes, ingénieures, etc.

Somme toute, pour atteindre le pinacle ne nécessite pas plusieurs tournures, juste avoir la passion pour la chose et être consciente de la chose.

Alain-Prince Eale & Princesse Iso  Bomba

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