Harcèlement sexuel : L’ACOFEPE recommande aux élèves de l’école Berée à briser le silence et dénoncer

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet appuyant la vulgarisation de la loi n°06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 30 Janvier 1940 portant code Pénal congolais en milieu scolaire, la Présidente de l’ACOFEPE a recommandé vendredi 28 avril 2023, aux élèves de l’école Berée, située dans la municipalité de Limete 17ème rue, à briser le silence face aux multiples risques liés à l’harcèlement sexuel.

Selon la Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la presse écrite, elles doivent également avoir la force de dénoncer leurs bourreaux.

Dans son entretien avec les élèves des classes de la 4eme, 5eme et 6eme des humanités, Mme Grâce Israëlla KANGUNDU a définit le harcèlement sexuel le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou des comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant.

D’après , la présidente de l’Acofepe, on considère qu’il y a harcèlement sexuel si les propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition.

«  Dénoncez et accusez les auteurs des violences sexuelles, c’est la meilleure façon de lutter les violences basées sur le genre et surtout veillez à votre propre accoutrement de jeune fille » a -t-elle déclaré .

De son côté, la conseillère juridique de l’Acopefe ,Me Laetitia Nkialulendo a fait savoir que la «  Loi n° 06/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 06 août 1959 portant Code de Procédure Pénale Congolais » assure une grande protection à l’endroit des victimes des violences sexuelles.

Elle a fait savoir aux élèves que les violences sexuelles sont définit comme tous actes sexuels commis avec violence, contrainte, menace ou surprise.

Ces violences portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne. « Personne n’a le droit de vous imposer un acte sexuel que vous ne désirez pas », a conclu son intervention Me Laetitia Nkialulendo.

Par ailleurs, l’ACOFEPE a exhorté ces élèves à ôter la peur pour dénoncer les cas des autres filles victimes des violences sexuelles en milieu scolaire.

Merry KAPULA

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