La Présidente de l’Association Congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) a lancé un SOS au gouvernement congolais afin d’apporter d’urgence une aide humanitaire en faveur des élèves et enseignants victimes de l’incendie déclenché lundi dernier au Lycée Mwanga dans la ville de Kolwezi.
Une semaine après le drame, des informations en notre possession révèlent que la majorité de parents des enfants victimes n’ont pas toujours bénéficié d’une quelconque aide humanitaire provenant du gouvernement provincial de Lualaba ou national.
“C’est anormal ! Alors que le bilan de cas des blessés s’est alourdit jusqu’à 132…”, a déploré la Présidente de l’ACOFEPE.
Cet incident malheureux a causé la mort d’un lycéenne nommée Ntanga Maloba Glodie de la 6eme primaire, âgée de 10 ans.
Selon nos sources, la petite fillette Glodie Ntanga a succombé suite à ses blessures.
Selon certaines organisations de défense des droits de la femme et de l’enfant, ce cas devrait normalement provoquer la sensibilité du gouvernement congolais en décidant de prendre en charge l’organisation funéraire de la petite Glodie Ntanga.
“Nous avons constaté avec regret que le gouvernement minimisait les faits en déclarant zéro décès” ont signifié les ODDFE à Kolwezi.
“C’est triste triste et déplorable que les membres du gouvernement supposés parents en conscience zappent ce cas de décès.
A cet effet, l’ACOFEPE plaide pour une assistance humanitaire à l’endroit des enseignants et élèves victimes de cet incendie, hospitalisés dans des différents centre de Santé de la ville de Kolwezi, (HPK, Hôpital général de Mwangengi, Méthodiste, Tabitha, Nuru et au centre de Santé Hewa Bora).
Amara Chukwu