Journée Internationale de l’éducation : Les ONGUnivers Chrétiens et Clabel-Diest Foundation engagent une action sociale en faveur des enfants démunis à Lubumbashi

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de l’ éducation, les associations sans but lucratif dénommées « Univers Chrétien et « Clabel-Diest Foundation » ont organisé une action sociale avec Les enfants en rupture familiale dans la ville de Lubumbashi.

Pour Les deux ONG,l’ éducation étant un droit humain fondamental, un bien public et une responsabilité publique, qui sans elle, le monde ne parviendra pas à réaliser les objectifs du développement durable.

Cette dernière doit être inclusive et équitable, de qualité pour briser ou mettre fin à la pauvreté qui est la principale cause des égarements de la plupart des enfants de la rue. Partant du thème de l’ année  » investir dans l’ humain,faire de l’ éducation une priorité », les deux ONG ont rappellé que ce droit est une priorité pour accélérer le progrès économique,la paix,le développement, un rôle clé dans l’ édification.

A son tour, M. Jomesch Mushete, Président de l’ Ong Univers Chrétiens (UC) qui encadre les enfants en rupture familiale, a exhorté son public sur la nécessité de l’éducation, en leur demandant de reprendre l’école, regagner les toits familiaux en orientant certains de entre-eux à se donner dans la pratique des métiers professionnels.

« Ce geste va les pousser à quitter la rue », a ajouté le numéro un de l’Ong UC.

Pour lui, l’objectif de cette action était de redonner espoir à ces derniers et les stimuler à prendre une décision pouvant les conduire à faire mieux car le développement passera par eux aussi.
Dans sa prise de parole, Me Diane-Esther Lamata, éducatrice de la jeune fille, militante du genre et des droits humains, a réveillé les consciences des jeunes filles vivant en rupture familiale, en leur montrant les bonnes voies qui peuvent s’ouvrir devant eux.

 » Bien que vulnérable, vous avez des droits et des devoirs pour faire entendre vos voix », a-t-elle soutenu.

Pour Me Diane Lamata, ces filles méritent un encadrement mais seulement si elles s’y donnent et prennent la décision de se lever,de projeter leur future pour être meilleurs.

« Elles sont les facteurs du développement durable,sans l’égalité de l’éducation ceci sera impossible », a renchérit Me Diane Lamata Mbuyi.

Pour Clabel-diest il faut donner le sens à la vie de la jeune fille car elles sont le moteur à la fois de leur économie, leur santé,et leur avenir ainsi que leur propre autonomisation.

A l’issue de cette activité, trois jeunes filles parmi les sensibilisées ont accepté de réintégrer leur famille de base.

Soulignons que ces deux ONG militent pour les droits humains, la promotion de l’éducation et l’autonomisation de la jeune fille.

Amara Chukwu

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