L’Observatoire citoyen de la lutte contre la corruption(OCIDC) a sensibilisé lundi 21 juin 2021, les jeunes de la municipalité de Kinshasa sur les méfaits de la Corruption. Les jeunes filles et garçons de cette commune ont été outillés sur les mécanismes et autres techniques de dénonciation des cas de corruption dans leur municipalité. Plusieurs réseaux des jeunes avaient pris part à cette rencontre. Il s’agit de : « la Démarcation politique de la jeunesse féminine au Congo « , » le Réseau des jeunes Francophone en contact avec les institutions”. Ces structures des jeunes kinois jurent de s’engager pour combattre aux côtés de l’OCIDC pour lutter contre ce fléau qui porte atteinte aux droits de l’homme. Pour le coordonnateur de l’OCIDC Pablo Muke, la mission de sa structure est de constituer un noyau des jeunes capable de changer les choses. Ceux qui seront à mesure de redorer l’image ternie de la RDC. « Notre motivation est d’éveiller la conscience des jeunes sur les méfaits de la corruption qui nuisent aux droits fondamentaux des citoyens. A travers cette campagne de sensibilisation, nous voulons former un task force afin de recruter les lanceurs d’alerte », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « Nous croyons que si nous arrivons à constituer un noyau des jeunes engagés dans cette lutte, cela pourrai améliorer la gouvernance de notre pays ». Faisant de cette lutte son cheval de batail, Benie Nabintu, membre de la structure « Démarcation politique de la jeunesse féminine au Congo ” a estimé que les jeunes doivent s’approprier de cette lutte afin d’éradiquer fléau. « j’adhère à l’OCIDC pour promouvoir l’équilibre de notre nation par la lutte contre les anti-valeurs mais aussi pour protéger le petit peuple qui aujourd’hui, fait face à une corruption accrue dans tous les secteurs. Ensemble nous allons aussi travaillé par rapport aux cas répertoriés dans la commune de Kinshasa, pour améliorer l’intérêt générale du citoyen, mais dénoncer aussi à travers des régis spécialisées, les cas de corruption» a laissé entendre Benie Bintu. Elle a souhaité, par ailleurs, que la coordination de la société civile puisse revoir ses objectifs et la politique de sa mission pour que la population soit de manière continuelle au courant de ce qui s’effectue au sein des institutions. Pour le Représentant du Réseau des jeunes Francophone, Franson Likinda félicite l’OCIDC pour son engagement et l’organisation de cet atelier, qui a permis aux jeunes d’être renforcés en capacité afin de lutter contre la corruption. «Au cours de cet atelier j’ai retenu qu’il était important de dénoncer les cas de corruption et qu’il fallait le faire en masse pour un bon avancement, mais aussi pour être protégé. J’ai appris également que lorsqu’il s’agit de dénoncer quelque chose il faut être mieux informé car on ne peut pas dénoncer par sentimentalisme» a-t-il expliqué. A l’issue de cet atelier, une commission de 10 personnes a été mise sur pied pour travailler en étroite collaboration avec l’OCIDC afin de dénoncer certains cas de corruption dans cette commune.
Princesse Iso Bomba