Avec l’appui technique du Centre Carter et le financement des Affaires Mondiales Canada, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite, (ACOFEPE) a procédé samedi 25 Mars 2023 , à l’organisation de la 1ère session de tribune d’expression populaire avec plus 100 élèves filles du Complexe Scolaire Maxel située à la 3eme rue du quartier Debonhomme dans la commune de Matete.
Selon la secrétaire générale de l’ACOFEPE, Mme Miriam Luani Bongo, a souligné que cette activité a pour objectif principal de contribuer à la réduction des cas de victimes des violences sexuelles en milieu scolaire.
ces tribunes d’expression populaire qui se déroulera pendant un mois soit du 25 mars au 25 avril en cours, bénéficiera aux dix établissements scolaires de la ville de Kinshasa avec pour but de vulgariser la loi basée sur les violences sexuelles.
A en croire la Présidente de L’ACOFEPE, Cette tribune d’expression populaire, avait pour but principal d’informer et d’expliquer aux élèves les formes de violences sexuelles.
« Développer un caractère responsable et défensif devant les garçons, un des moyens pour éviter les violences sexuelles », a insisté Mme Grâce- Israella KANGUNDU de l’ACOFEPE, qui a présidé cette première séance de tribune d’échanges.
Pour la Présidente de l’ACOFEPE, les élèves doivent afficher un comportement judicieux afin de ne pas tomber victimes du viol ou d’harcèlement sexuel.
Selon Mme Grâce-Israella KANGUNDU, les jeunes filles n’ont pas suffisamment d’informations sur la loi n°06/018 du 20 juillet 2006, qui les protège contre les auteurs de violences sexuelles.
Pour mieux faire comprendre aux élèves, l’importance de cette loi, la présidente de L’ACOFEPE, a cité l’article 174 de la dite loi détaillant d’autres formes de violences sexuelles telles que l’harcelement, les paroles d’intimidation, les menaces et gestes contraignants à l’égard des mineurs.
» Denoncez et accusez les auteurs des violences sexuelles », a vivement recommandé la présidente de L’ACOFEPE, comme un moyen efficace pour mettre fin à ce fléau dans la société.
Pour se protéger contre les prédateurs, Madame Grâce-Israella KANGUNDU, a demandé aux élèves de garder un accoutrement descend, d’éviter de passer son numéro de téléphone à un inconnu sur les réseaux sociaux ou d’accepter des cadeaux des personnes mal intentionnées etc.
Au total, 200 jeunes écolières, ont été sensibilisées pendant la cérémonie de lancement.
Myriam Luani Bongo